Archives THU ZAÏNA


samedi 11 septembre 2010

Thu Zahina - Lokoko.

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Thu Zahina- Patty

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Thu Zahina- Komela mbondo

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Thu zahina- Sanga mbele mbele

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THU ZAINA (Ba patrons na ba mbongo)

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Une page d'histoire par Zenga Ve.

Après sept ans de succès inégalable -de 1967 à 1974-, l’orchestre entama son déclin à partir de fin 74. Dans l’entre-temps, un autre jeune orchestre né en 1969 sur les cendres de Belguid et baptisé sous le nom de Zaïko Langa Langa dont on reconnaît le défunt D.V. Moanda comme fondateur,

fit sa montée fulgurante.
Dès la première décennie de l’accession de la RD-Congo à la souveraineté internationale, des jeunes étudiants de la diaspora se font remarquer dans la musique, une discipline à laquelle ils s’adonnent pendant leurs temps libres, surtout quand sonne l’heure des vacances. C’est dans cette optique qu’il fut créé en Europe, par les étudiants de Bruxelles et de Liège, l’orchestre Los Nickelos au sein duquel fit partie des gars talentueux comme feu Kinzonzi, celui qui deviendra plus tard, un grand professeur d’économie et auteur du plan comptable RD-congolais, Eva Muakasa qui deviendra également ministre des Transcoms… Dans la foulée, il y a l’orchestre Afro Négro devenu par la suite Yéyé National... Les disques enregistrés par ces formations musicales ne passent pas inaperçus et on se les dispute à Kinshasa où ils jouent dans toutes les fêtes et autres surprises parties. Cet engouement suscitera des émules en poussant des étudiants et élèves évoluant au pays à leur emboîter le pas.

Vers le mois d’octobre 1967, un groupe musical d’amis, tous étudiants, se met en place. Il est composé de Robert Tumba Robot, Arsène Tshomba, un ancien de l’Athénée de Kalina, actuel Athénée de la Gombe, Raphaël Tumba Rathos, Moreaux et Denis Bonieme -son jeune frère Bruno Bonieme l’y rejoindra quelques mois après. Ils prennent l’initiative de commencer des séances de répétitions sur l’avenue Goffin, à Kalina, avant qu’ils ne se délocalisent plus tard successivement sur les avenues Tshela, dans la commune de Kinshasa, Rwakadingi n° 1 à Barumbu, Inzia à Kasa-Vubu et enfin Café Rio à Matonge. Outre qu’ils avaient leur propre répertoire, ils s’adonnaient également aux interprétations des œuvres de leurs copains de Los Nickelos et autres belgicains. En commun, un accord a été trouvé. Pour appeler ce groupe Thu Zaïna. Ces amis habitaient tous la commune de Kalina, actuel Gombe, dans le périmètre de la Place Royal. Ils menaient leurs activités musicales dans la plus grande discrétion et à l’insu de leurs parents, des évolués de l’époque pour qui, la musique était du domaine des ratés de la vie. Pourtant, à cette époque, des manifestations de réjouissance telles que les cérémonies de mariage, les retraits de deuils, les fêtes d’anniversaires, de première communion des enfants…, étaient agrémentées parfois par des orchestres professionnels.

Curieuse sortie

Un certain dimanche de l’année 1968, un petit enfant d’une famille nantie de Kalina eut la première communion. Une occasion pour organiser une fête à laquelle des amis sont associés. Pour agrémenter la cérémonie, Africa Fiesta Sukisa du docteur Nico Kasanda est retenu. Alors que tout allait pour le mieux, des enfants -pour la plupart de Kalina présents à cet événement- réclamèrent l’intervention de l’orchestre Thu Zaïna auquel ils étaient déjà habitués à la faveur des séances de répétition. L’étonnement est total chez les parents présents à la fête, pour la plupart amis et admirateurs du guitariste Nico qui n’en reviennent pas.
Finalement, l’accord est obtenu pour que Thu Zaïna monte sur scène. Ce jeune orchestre est tout simplement épatant et l’assistance est émerveillée. Ebahis, les parents invités ont la désagréable surprise de constater que les musiciens de cette jeune formation en ébullition sont leurs progénitures. Ces derniers sont à la fois désemparés et énervés par cette ardeur osée de leurs enfants.

Les conséquences néfastes…

Au-delà de cette première production scénique surprise couronnée de succès, les musiciens de Thu Zaïna durent subir par la suite des châtiments impardonnables de la part de leurs parents pour leur témérité. Beaucoup d’entre eux furent immédiatement envoyés étudier à l’intérieur du pays qu’en Europe. Thu Zaïna dut perdre ainsi un grand nombre de ses musiciens et s’est trouvé au bord du gouffre. Son avenir fut compromis. Le chef d’orchestre Robot tint fort la barre. Il fera appel à Kelly, Zigozago et Abeli Kilo, auteur de la célèbre chanson Lokoko. Tshomba et Ratho, des membres co-fondateurs n’avaient pas pourtant abandonné leur groupe en perte de vitesse. Il fallait sauver Thu Zaïna. Rien ne les empêcha de puiser chez les concurrents. Hendrix Bilualua, Feros, Chyso, Bayard, Franck Muntuana ainsi que les guitaristes Roxy Tshimpaka, aujourd’hui chef d’orchestre au sein de l’Assemblée du Dieu Vivant à Anderlecht, en Belgique, et Gégé Mangaya, actuel chef d’orchestre Zaïko Nkolo Mboka, sont débauchés de Super Bovin.

Ce fut vraisemblablement la première formation musicale professionnelle kinoise qui tiendra le coup face aux grands orchestres nantis comme O.K Jazz avec Vicky Longomba et Luambo Franco, African Fiesta Sukisa, African Fiesta National de Rochereau, Dynamique Jazz, Négro Succès -Bana 15 ans-, Conga Succès… La jeune formation musicale connaîtra une glorieuse épopée en alignant un répertoire riche composé des œuvres telles que Lokoko, Ba patrons na ba mbongo et Komela mbondo po na muasi te de Bruno Bonieme, Zemi ya zua de Rathos, Princesse et Seko se libanda de Gégé, Diyoyo de Robot, Joli Bébé et Pathy de Denis Bonieme... Thu Zaïna, sur le plan scénique, enchaîna de succès en succès partout où il livrait des productions à travers les selects bars dancings de l’époque. Notamment chez Parafifi -actuel Kimpwanza, Alex ou Engels Bar -actuel Un-Deux-Trois, chez Lucie Botayi, Bonbon sucré, A côté bar, Maison des Anciens Combattant- marché Gambela-, Mingiedi bar sur l’Avenue Assossa, tous situés dans la commune de Kasa-Vubu. Tandis qu’à Matete, les mélomanes dansaient avec Thu Zaïna chez Jumal ou au Grand Tam-Tam. Dans la commune de Barumbu, les rendez-vous avec Thu Zaina étaient pris chez Milano bar, Le Marin bar. A Lingwala, chez Malandila, Comète bar, Waïkiki. A Kalamu, c’était chez Vis-à-Vis bar, chez Maître Taurreau -Yolo Sud- et à l’Hôtel du Midi. A Bandalungwa, on pouvait l’atteindre au bar Appolo, chez David bar, chez Cascade -marché du quartier Moulaert-, alors qu’à Limete, on dansait chez Suzannella devenue Maison Blanche. Thu Zaïna se produisait quelques fois à la piscine de l’Athénée de Kalina, au Lycée Sacré Cœur, actuel Bosangani, à Sirop bar dans la commune de N’Djili. Le guitariste et patron de l’O.K. Jazz Franco était désigné président d’honneur de Thu Zaïna.

Le déclin

Après sept ans de succès inégalables -de 1967 à 1974-, l’orchestre entama son déclin à partir de fin 74. Dans l’entre-temps, un autre jeune orchestre né en 1969 sur les cendres de Belguid et baptisé sous le nom de Zaïko Langa Langa dont on reconnaît le défunt D.V. Moanda comme fondateur, fit sa montée fulgurante. Et d’autres concurrents de taille se firent signaler tels que Stukas Boys de Lita Bembo, Concerto devenu Bella Mambo d’abord et ensuite Bella Bella, Sosoliso, Bakuba devenu par la suite Empire Bakuba avec en tête, le trio Pepé Kallé, José Dilu et Papy Tex Matolu. Dans la foulée, on a noté la présence de Diamant Bleu à Lingwala avec le soliste Guvano et l’accompagnateur Denis Lokasa ya mbongo, Baka Yawu…L’écurie musicale Vévé vit le jour à cette période. Son patron, Verckys Kiamuangana Mateta, arrachera de Thu Zaïna ses pions majeurs qui étaient le soliste Roxy Tshimpaka, Justin et Otis Mandala qu’il incorpora dans son groupe Immortel Vévé. En dépit de la colère des fanatiques de Thu Zaïna, ce groupe entamera, petit à petit, sa descente aux enfers, jusqu’à disparaître définitivement de la scène en 1974.

Zenga Ve

Thème Awesome Inc.. Images de thèmes de Jason Morrow. Fourni par Blogger.